De Joseph à Benoît
Joseph Ratzinger est né en 1927 à Marktl am Inn en Allemagne.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, il est membre des Jeunesses hitlériennes, obligatoires à partir de 1938. A la fin de la guerre, il est enrôlé dans les services auxiliaires antiaériens pendant quelques mois.
Joseph Ratzinger étudie la philosophie et la théologie à Munich, puis, après avoir été ordonné prêtre, il devient enseignant et docteur en théologie.
En 1962, lors du concile Vatican II, il est consulteur du cardinal archevêque de Cologne et apparaît plus progressiste qu’il ne l’est maintenant.
Paul VI le fait cardinal en 1977.
En 1981, Jean Paul II nomme Joseph Ratzinger Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi (dont l’ancêtre était la Congrégation de l’Inquisition romaine et universelle).
Président de la Commission pour la préparation du Catéchisme de l’Église catholique de 1986 à 1992 Joseph Ratzinger a pu présenter le nouveau catéchisme à Jean Paul II.
Doyen du collège des cardinaux depuis 2002, il est élu pape le 19 avril 2005.
Intransigeant sur la doctrine, le cardinal Joseph Ratzinger avait la réputation, avant son élection, d’être un conservateur, voire un réactionnaire. Aussi, son élection a-t-elle suscité une grande déception parmi les catholiques progressistes.
Certains vaticanistes italiens disent que Benoît XVI gère "de façon notariale la continuité".
En quelques mois le nouveau pape a donné tort à ceux qui disaient, au lendemain du conclave, "Oubliez Joseph, accueillez Benoît", en espérant que le nouveau pape se montrerait différent de la caricature du cardinal Ratzinger qu’avait dressée la presse. Faut-il attendre autre chose de la religion catholique, gardienne de la Tradition ?
Ce que n’aime pas Benoît XVI et il le fait savoir :
Le relativisme
Le "sécularisme fermé à la transcendance" (la laïcité)
L’homosexualité
L’avortement
La contraception (et en particulier les préservatifs. L’amour suffira pour éviter le sida.)
Les femmes prêtres
L’œcuménisme des franciscains d'Assise
Ce qu’aime Benoît XVI et il le fait savoir :
Le célibat des prêtres
Le mariage et la famille
L’eucharistie
Les indulgences
L’Opus Dei
Moins médiatiquement agaçant que son prédécesseur, Benoît XVI semble préférer une Eglise "forteresse assiégée" avec un dernier carré de catholiques purs et durs à une Eglise plus large, mais composée de catholiques mous prenant leurs aises avec la doctrine et la morale "made in" Vatican.
source : athéïsme.free